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Ça c'est très bien ! Le jeu est sacrément dur, mais je ne perds pas espoir d'arrive à le terminer un jour.

Hahaha... J'étais sûr de voir assez rapidement apparaitre l'un de tes commentaires au sujet de celui-là ^^ ! Ca, c'est du classique... Je ne l'ai jamais fini non plus - ou plutôt, n'ai jamais vraiment essayé de m'y coller au point d'en arriver à bout. Mais il avait son charme, clairement...

le premier jeu vraiment Hardcore que j'ai fait et fini avec les codes car très difficile et sans check point

Le gros soucis avec la difficulté du jeu, c'est qu'il faut absolument utiliser au compte-goutte les consommables qui permettent de remonter la vie du héro, sinon on est totalement foutu sur certaines passages avec plusieurs ennemis à affronter simultanément...
Paradoxalement, on peut sauvagarder quand bon nous semble, et ainsi donc ça incite clairement à abuser du classique F5/F9 jusqu'au moment où ça passe.

Dark Souls, avec son système de feu de camp qui redonne toujours X potions de soins après chaque mort estplus équilibré sur ce point je trouve (et mieux pensé); on ose plus expérimenter de ce fait, et l'erreur n'est jamais définitive au point de devoir carrément tout refaire un niveau, un peu à la manière d'un Rogue-Like (c'est du moins le souvenir qu'il me reste du mon expérience sur Severence, il y a quelques années).

J'avais fini le jeu à l'époque en jouant le Nain, moins bourrin que le Barbare.

Oui, entièrement d'accord. C'était les conceptions d'une époque (aujourd'hui) révolue... Mais leurs brutalité s'accompagnait souvent de libertés qui forçaient le joueur à des choix assez tranchés ; elles l'acculaient dos à ses responsabilités : le type qui voulait utiliser un code pouvait le faire sans soucis et sans remords - les développeurs eux-mêmes les intégraient au jeu dès le départ ! Ce qui ne se fait plus guère (hormis les invites de commandes dans des FPS) - ; celui qui voulait s'la jouer très méticuleusement en découpant le moindre combat, seconde par seconde, avec F5 et F9 comme tu dis, pouvait le faire à peu près systématiquement - alors que de nos jours, nombre de jeux n'autorisent tout simplement plus la sauvegarde à la volée -... Et rien n'empêchait pour autant le joueur qui voulait s'imposer des règles - façon Iron Man & Co... - de le faire sans devoir imposer cette contrainte à tout le monde au nom d'un pseudo-impératif artistique - "Vous comprenez, il était très important pour nous que le jeu soit expérimenté comme ça (et pas autrement) !".
Bref, je ne regrette pas spécialement l'époque, mais je lui reconnais certaines qualités : en laissant davantage d'options dans les mains d'un joueur, quitte effectivement à le planter d'emblée au beau milieu d'un désert sans tutoriel - aux amateurs d'info' d'aller ouvrir le manuel... -, on le laisse (plus) libre de personnaliser son expérience... C'est probablement moins équilibré - comme tu dis -, mais pas moins intéressant à mon sens.
Cela fait d'ailleurs partie des nombreuses raisons pour lesquelles les Dark Souls ne m'ont jamais intéressé : sous prétexte de bâtir une jouabilité solide, complexe et mature, les conceptions à l’œuvre acculent davantage le joueur dos à ses capacités (limitées), donc à une certaine cyclicité de morts, d'échecs ou d'expériences frustrantes dont il ne pourra sortir qu'à l'aide d'un (intérêt et d'un) investissement conséquent - beaucoup d'apprentissage des combats, des enchainements, des façons d'optimiser son bonhomme, etc. -, faute de quoi... Bah, il va juste s'ennuyer profondément - d'autant que ces titres présentent, de mon point de vue, peu d'intérêt en dehors des combats -, souffrir ou, au-delà d'un certain seuil de frustration, finir par désinstaller ledit jeu. Ce qui n'aura jamais rien de glorieux pour son concepteur...
Blade of Darkness était dur, mais il offrait tout de même certaines options à chacun pour s'en sortir, en fonction de sa gestion des potions, des sauvegardes, le choix de son personnage - oui, le nain, c'était déjà moins violent ^^ -, etc. Je veux dire par là aussi qu'il ne récompensait pas que (ou en tout cas moins exclusivement) la technicité au clavier (ou à la manette)...

@smurfi
enfin pour faire simple : doit je repayer pour l'avoir sur mon compte ?

Normalement si tu l'as déjà payé ici-même, tu n'auras pas à le repayer une seconde fois. Vérifie dans ta biliothèque si tu as "Blade of Darkness" ajouté.

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@Zaephir-Moth

(En parlant des Darks Souls) Bah, il va juste s'ennuyer profondément - d'autant que ces titres présentent, de mon point de vue, peu d'intérêt en dehors des combats (...)

Justement les Dark Souls (que j'apprécie beaucoup), je les aime aussi pour leurs direction artstique (certains panoramas sont superbes), le frisson de la découverte et des choix de sound design assez "couillus" avec des musiques très peu présentes (ce qui évite le côté "film hollywoodien"), seulement aux moments où elles ont un vrai intérêt "dramatique".

Oui, cela parait étrange de ne pas parvenir à retrouver quelque part, après échange avec ledit SAV, une trace de ton premier achat... Mais, en effet, le prix demandé pour redonner un second souffle à un jeu me semble tout à fait honnête. Non, c'est vrai, tu as raison : ils bénéficient d'une direction artistique tout à fait honorable... Je comprends tout à fait que l'on puisse y être sensible. Et ce minimalisme sonore - qui rappelle un peu l'audace des premiers Thief, non ? - représentait un très bon parti pris... Mais tout cela - les décors, le son, etc. - reste, de mon point de vue, tout à fait secondaire par rapport au cœur (core gameplay) desdits jeux, contrairement aux Thief par exemple (au sein desquels le son jouait un rôle majeur), et n'allège pas la facture pour un type qui ne trouverait pas son compte dans le cycle de combats, de morts et d'apprentissage (ou plutôt d'obligation d'apprentissage) qui constitue (au moins) 90% du temps de jeu dans la pratique. Je ne vois pas trop qui se lancerait dans un Dark Souls par intérêt pour ses personnages, son scénario, l'idéologie qu'il véhicule - ce qu'il a dire, en gros -, ou justement, sa bande son, son graphisme, etc. Que cela fasse partie de l'expérience et que l'on puisse l'apprécier, c'est évident ; mais (et je me souviens que m'sieur Flaw avait aussi râlé à ce sujet un jour dans un commentaire) cela reste un petit supplément par rapport à la (considérable !) quantité d'heures qu'y aura investi le type au moment de son New Game +++++ ^^...
J'avais longuement discuté à une époque avec une joueuse (quasi-professionnelle) au sujet de cette série. Et c'est vrai qu'entre la quantité de petits détails bien étudiés qui se recoupent d'un épisode à l'autre et iront enrichir les wiki' correspondantes, la direction artistique qui n'hésite pas à régulièrement explorer de nouveaux thèmes, certaines trouvailles de jouabilité - jusqu'aux réels choix offerts au joueur qui, en battant X, de telle façon, dans tel mode, débloque telle suite ou fin par la suite -, je comprends aisément que l'ensemble ait du succès : c'est totalement mérité. Je reproche essentiellement aux Dark Souls, comme expliqué plus haut, d'avoir rompu avec une jouabilité qui (quelque dure qu'elle soit) permettait davantage au joueur de personnaliser son expérience sans avoir à s'cogner des dizaines (pour ne pas dire des centaines) d'heures d'apprentissage purement mécanique. Un type plus futé qu'adroit à la manette trouvera peu de leviers pour compenser son manque de talent : aucune possibilité de sauvegarde à la volée et peu d'options en matière d'accumulation de ressources ou de choix qui permettraient d'adoucir significativement la courbe de difficulté - ce ne sont pas des RPG. Ça reste, en conséquence, des jeux réservés à un public très spécifique : la sauce prends ou ne prends pas, point, alors qu'il suffirait de quelques p'tits changements (tout à fait optionnels) pour les ouvrir à un plus large public sans les dénaturer pour autant.