Une bien belle surprise.

Une ame charitable pourait elle me confirmer que :
- origins est le seul sans GOTY ?
- les seasons pass ne servent a rien si on prend la GOTY ?

Excusez la question con mais j aimerai eviter les boulettes. Merci

GOG va bien se renflouer:
https://www.gog.com/wishlist/games#search=Batman

Les bonnes nouvelles ne s'arrête pas !

Ha bordel de fou !!!
J'ai enfin ces jeux en légal, et en version GOG en plus.
Trop fort, c'est génial !!!

@pe7ouill3

Il y a 2 Batman en goty donc pas besoin du Season pass
Et 2 autres Batman qui ne sont pas en goty donc il te faut le Season pass

Merci beaucoup

oui pour Bale .... et Batman begins est selon moi le meilleur batman au cinéma :)
Pour la musique " A watchful guardian " de Hans Zimmer dans Dark Knight ... est transcendant

sinon pour les jeux , Arkham city me parait le plus réussi ...
par contre le MR Freeze , m'a fait faire des crises .... il est super dur à éliminer ... ^^

"C. Bale" pourquoi pas, ça passe, mais les "Batman" & co' de ce pseudo réalisateur qu'est Christopher Nolan (je ne crois pas avoir déjà vu un seul film de lui que j'ai aimé)... pour moi ce sont les pires de tous les Batman (casting raté, les véhicules moches... etc...) à ce jour.

Bon, ce n'est que mon avis ;)

Réplique dans Batman begins ?

Tout a fait d'accord, et surtout à cause des scénarios, qui font de Batman, d'un justicier solitaire, une roue de secours du système corrupteur: il justifie son mensonge à la population.
D'une manière, l'attentat meurtrier sur un des film ne m'a pas très surpris, je me suis dit que c'était peut-être un fan complètement taré qui vengeait ce qu'était devenu le héros: un pourri comme les autres.
Batman en défenseur de la république et son capitalisme...

Edit: D'accord Bruce Wayne est un aristo bourge, et ainsi on peut dire qu'il est en guérison de son traumatisme infantile, sa transformation en Batman, comme cette seconde personnalité est en train de rejoindre sa conscience de classe, son cynisme, abandonner son honnêteté d'enfant...
Batman va lutter non contre les méchants, mais pour sa propre publicité pour dorer son image comme sa conscience elle devient pourrie. Batman va avoir besoin des méchants, il les créera s'il n'y en a plus.

Finalement j'ai désinstallé, la consolisation n'est pas bon pour les sauvegardes, notamment combiné avec l'obligation de faire des missions secondaires chiantes (pitié les courses parkour) si par malheur on s'y balade. Mal foutu, les consoles gâchent le jeu pc
Si c'est le meilleur, ça donne pas envie d'essayer les autres...

Ça après, c'est une question de goût. ;)
Pour ma part, j'ai beaucoup aimé "Arkham Asylum", "Arkham City", mais un peu moins "Arkham Kinght" (je découvre "Arkham Origins" en ce moment).
Je pense que ces jeux s'adressent surtout aux fans absolus de la franchise, qui mélange enquêtes par moments, action (beaucoup ++), et un soupçon de jeu de rôles; d'autant qu'il y a un certain fan-service avec les nombreux super-méchants.
Cependant, il est vrai que ces jeux sont très "obtimisés" pour consoles, notamment le gameplay qui est meilleur à la manette; à mon sens.

La (nette) majorité des super-héros demeurent les produits culturels d'une société donnée. A ce titre, hormis une petite fraction d'entre eux - elle-même représentative d'un pourcentage tout aussi minime de (vrais) individus marginaux -, ils incarnent les chantre de désirs, de valeurs et d'idéologies assez conventionnelles. Et cela même lorsqu'il proclament bien haut le contraire ou paraissent vaguement subversif (en terme de violence, de langage, de sexualité, d'apparence ou de mode de vie). Un classique comme "Preacher" (de Garth Ennis) a beau être qualifié comme "irrévérencieux" en France et être truffé de scènes potaches impliquant des symboles religieux, il n'en reste pas moins (très) consensuel en terme de démarche, de scénario comme de thèmes fondamentaux. Et peu prennent (vraiment) leurs distances avec le système que tu critiques-là, à moins d'être un amateur averti qui va creuser du côté de productions alternatives méconnues. Surtout pas Batman qui, dès ses débuts il y a près de 80 ans maintenant, représentait simplement une sorte de pendant lunaire, détective nocturne, à la figure solaire d'un justicier diurne comme Superman. Et il l'a toujours été... Aucune des séries, dessins animés ou films n'a jamais (sérieusement) touché à cela ; ceux de Nolan - quoiqu'on en pense, et je les ai personnellement trouvé plutôt bons - comme tous les autres.
Ledit Batman, Superman et tant d'autres restent les chantres des valeurs-phares états-uniennes ; restent des produits de l'American Dream ; restent des individus 'élus' sur le plan physique, intellectuel, économique, avec juste ce qu'il faut de fêlures psychiques, faiblesses et zones d'ombre pour entretenir la ou les quelques problématiques sous-jacentes à chacun - les quelques héros des origines du genre, les plus connus (avec Spider Man, Daredevil, etc.), se distinguaient justement en illustrant chacun par leurs actes une réflexion sur un thème différent. Et pourquoi en irait-il autrement, puisque, indépendamment de toute dimension mercantile, ils ne reflètent jamais que les Etats-Unis en tant que tels ? Même si, au sein des "Hommes libres et égaux", certains sont nettement plus libres et égaux que d'autres ^^, la majorité des gens (aspirera à et) se retrouvera bon an mal an dans ce genre de modèle... Le masque de Spider Man ayant à présent été porté par un noir ; les mariages entre super-héros gays n'étant plus rares ; le profil des criminel évoluant vers des tons (non plus blanc et noir, mais) grisâtres chers à notre époque, et même un Punisher - héro conventionnel représentant tant l'usage de la force et de l'autodéfense revendiqué par une nette portion de la population, que la situation post-traumatique d'un vétéran du Vietnam - ne transgressant ou subvertissant pas grand chose... Très peu de héros hors des conventions que tu critiques en tout cas, qu'il s'agisse d'anti-héros ou non, pour peu que cette expression puisse vraiment signifier quelque chose - tant elle utilisée pour désigner tout et n'importe quoi en général.
Bref, oui, pour autant que je sache, Bruce Wayne n'est qu'un riche bourgeois capitaliste, dandy branché au sourire ultra-bright le jour, justicier un brin fêlé la nuit qui sublime ses névroses personnelles là où ses (grands) adversaires ont choisi la perversion - pour reprendre le jargon psychanalytique. Et je suis d'accord avec ta p'tite analyse d'ailleurs... Un Batman aura probablement toujours besoin de ses ennemis pour exister - ce qui a déjà été démontré à foison au fil des séries. Mais note bien que Nolan (ou plutôt les scénaristes à l’œuvre, hein) a essayé d'inclure cet aspect du personnage, notamment durant ses conversations avec Alfred dans le dernier volet de sa trilogie... La conclusion (complètement en dehors des canons officiels !) essaie d'ailleurs de le représenter en bonhomme ayant abandonné son masque, sa double-vie, ses traumatismes, pour filer le parfait amour au soleil ^^...

Quant aux jeux - et à la représentation (supposément) 'hyper-réaliste' (à la Nolan) qu'ils illustrent -, leur apport le plus novateur au traitement du personnage se résume, je pense, au mot 'excessif'. Accentuation graphique (mais aussi sonore et quasi-tactile) de la force (des actions, des coups, des mouvements) ; accentuation de la violence - beaucoup plus explicite (et au fond 'bon enfant') que réellement cruelle ou psychologique - ; accentuation de la virilité (très) brute du super-héros (presque) seul-contre-tous, comme dans un film d'action des années 80. Le nouveau Batman est super bourrin, super résistant, super... tout-ce-que-vous-voulez-en-fait. Que ne peut-il pas faire, au juste ? Mis à part sourire, manger à table ou faire la sieste évidemment... Voilà, à mon avis, le plus gros changement par rapport à la façon (moins spectaculaire) dont il était habituellement dépeint jusque là. Bon, bien sûr, certains progrès technologiques le permettaient - graphiquement, ça claque même un peu trop à mon goût : avec des impacts pareils, comment imaginer que les types en face puissent encore se relever après une combinaison réussie ? -, mais je pense qu'il ne s'agit pas de la seule explication : cette série a rencontré un franc succès, faute d'opposant aussi emblématique, aussi complet - les gadgets de Batman lui permettent d'empiéter sur les plates-bandes de nombre d'autres super-héros, jusqu'à (quasiment) voler -, et surtout aussi déterminé. Dans la série d'Arkham, point de finasseries psychologico-subtiles - Bane, supposé être un génie cultivé capable de battre Ra's al Ghul aux échecs, est y représenté comme une brute sans cervelle -, de longues réflexions existentielles - et certains comics pouvaient s'avérer surprenamment complexes - ou de 'masculinité sensible, pleine de doutes ^^' : le Bruce Wayne, là, c'est un dur, un vrai, un cogneur, qui repart à l'action après être passé sous un trente tonnes, avoir traversé trois hangars en flammes, affronté des batteries de mitrailleuses, avoir (chuté de puis) remonté le long de dix-huit gratte-ciels, sans parler de combats titanesques qui ne semblent même pas lui donner envie de faire une p'tite pause, boire un verre ou se poser un pansement quelque part ^^... Bruce Willis, Jason Statham ou Jet Li, en comparaison, ce sont des pom-pom girls ^^ ! Et nous sommes alors (très) loin du "Détective de Minuit"...

@Eriss ... Arkham Asylum pourrait mieux te plaire ^^